Historique

A la fin du 17e siècle, le port de By semble être aménagé à la suite de l’assèchement des marais. Sur la carte de Claude Masse (1708) figure la mention : "port et chenal de Vie ou il entre de grosse barque". Le chenal déjà canalisé est équipé d'une "écluse".

Entre 1843 et 1848, d’importants travaux sont réalisés. Ils concernent le redressement des coudes du chenal, l’aménagement d’un espace pour le dépôt des marchandises, le renforcement de l’empierrement des remblais, la création d’une cale sur la rive gauche du chenal et d'un éperon en pierre pour protéger l’intérieur du chenal. Les travaux concernant le perré, le long du chenal, sont confiés à l’entrepreneur charentais (Saint-Fort-sur-Gironde) Louis Christophe Besson.

Entre 1870 et 1874, de nouveaux travaux de rectification du chenal sont effectués.

Au début du 20e siècle, avec le transit de marchandises, s’ajoute l’activité de détroquage des huîtres comme le mentionne l’arrêté du 10 mars 1926 autorisant Pierre Belloc, marin, à construire au port une guérite pour y effectuer le détroquage de l’huître, et ce pour une durée de 5 ans.

Un vaste entrepôt, figurant sur quelques cartes postales, est construit par Julien Damoy, célèbre épicier parisien et propriétaire du château de la Tour de By vers 1910.

A la fin du 20e siècle, l’activité de transport de marchandises, notamment le vin expédié vers la Charente, décline, entraînant l’abandon et la disparition de la cale ainsi que la conversion du terre-plein, dédié au dépôt des denrées, en une aire de pique-nique.

Description

Le port est aménagé dans l’estey de By, où se rejoignent le Grand chenal de By et le Petit chenal de By. Les vestiges de l'ancienne cale inclinée avec quelques bittes d'amarrage sont encore visible sur la rive nord du Grand chenal. Des piquets et quelques pontons de bois permettent l’amarrage des bateaux.

Le niveau des eaux est régulé par une porte à flot, équipée en amont de deux pelles à coulisses. Elle forme un pont permettant le franchissement du chenal par la route départementale n°2. A proximité se situent les vestiges de la maison de l’éclusier

Abandonnée depuis des décennies, l'édifice appartient à la commune puisqu'il s'agissait d'une habitation destinée à un agent de l'état chargé du fonctionnement des écluses.

Fort est de constater que le temps, le manque de moyen associé à un certain désintérêt ont fait leur œuvre sur le bâtiment. Située en bordure de route, sur un axe très passager emprunté par de nombreux touristes, seuls 4 murs et une toiture très endommagés de la maison subsistent. L'entretien extérieur du terrain est assuré en grande partie par quelques courageux habitants du hameau attachés à leur environnement.

Dans le cadre d'un grand projet de réhabilitation du port de By, associé à un projet culturel et touristique, il semblait "naturel" d'y inclure la restauration de ce bâtiment qui fut longtemps inscrit dans le patrimoine agricole et économique de notre commune.

En 2016, les conseillers municipaux ont installé la bouée 29 qui indique l'entrée du port de By.

A l'époque elle était de couleur verte.

Elle a fait toute sa carrière dans le chenal de navigation devant le port de By. Elle a balisé le chenal en quinconce dans les années 90, puis elle a été déplacée pour baliserle chenal en porte. Elle a pris sa retraite en 2000 remplacée par une nouvelle génération en plastique.

Depuis sa retraite, elle est peinte en rouge.

Sauvée par la commune de BEGADAN de la destruction, elle revient finir sa vie au Port de By.